Les trois ingrédients de la sainteté selon Don Bosco

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Voici une vidéo que j’adore faire regarder aux enfants. Elle raconte deux faits d’armes importants du jeune saint, décédé le 9 mars 1857 à l’âge de 14 ans et son amitié avec saint Jean Bosco. La réaction des enfants est toujours remarquable et elle permet de discuter de sujets qui les préoccupent le plus.

Porter l’injustice

Le jeune Dominico est faussement accusé d’avoir éteint le poêle de sa classe. Au lieu de se défendre, il accepte le châtiment. Plus tard, lorsque des camarades dénonceront les vrais coupables, il explique que pour lui, réclamer justice aurait causé une injustice plus grande envers d’autres. Si Jésus avait été flagellé pour ses péchés à lui, recevoir quelques coups de règle sur les doigts était la rançon d’une dette bien plus grande encore.

Le cadeau d’anniversaire de Don Bosco

J’éprouverai éternellement une reconnaissance envers le père Guy Simard, omv, qui m’a patiemment amené à devenir disciple du Christ. Sans lui, ce blogue n’existerait tout simplement pas. Si je vous parle ce de prêtre extraordinaire, c’est que je suis frappé, à chaque fois que je regarde cette vidéo, par le fait qu’il offre des cadeaux le jour de son propre anniversaire, à l’instar de Don Bosco. À chaque fois, je dis aux enfants que je ne connais que des prêtres qui donnent des cadeaux pour leur anniversaire! (Mais que j’aimerais bien, moi aussi, le faire…) Ayant demandé à « ses enfants » ce qu’ils désiraient recevoir en cadeau le jour de son anniversaire, saint Dominique Savio répond : « Aidez-moi à devenir saint ». Alors, saint Jean Bosco lui donne trois ingrédients « qu’il faut bien associer ».

Les trois ingrédients de la sainteté

  1. La Joie. « Ce qui te trouble et t’enlève la paix ne peut pas plaire au Seigneur. Chasse-le ». Pour ce faire, il faut d’abord savoir bien identifier ce qui nous trouble. Souvent, le simple fait de le nommer le fait disparaître. Certains dépensent des centaines de dollars chez des psychologues pour ce faire. Pour ma part, je chasse ce qui me trouble par la méditation et la confession de mes péchés et la réception du sacrement du pardon. C’est deux moyens sont gratuits. Ces deux moyens vont de pair.
  2. Fais bien ton travail et n’oublie pas de prier. Le travail ne sert pas seulement à s’alimenter. Il sert d’abord et surtout à s’accomplir, à devenir qui on est. Bien faire notre travail, c’est rendre gloire à Dieu. La prière est, bien entendu, absolument nécessaire à la sainteté. Il y a plusieurs façons de prier : en silence, par des récitations de prières écrites, le rosaire, le chant, les oraisons jaculatoires, la contemplation, l’adoration eucharistique, etc. L’important, c’est de garder une relation d’amitié avec Dieu. Même lorsque je n’ai pas envie de prier, le fait de confier à Dieu ma faiblesse et mon manque de motivation à prier est une prière valable. Souvent, je retrouve la force de m’asseoir avec Lui dans les minutes ou les heures qui suivent.
  3. Cherche à toujours faire du bien aux autres. Le terme à la mode, ces jours-ci, est « la bienveillance ». Ne pas faire de mal aux autres, c’est déjà bien. Mais pour devenir saints, on doit chercher à faire du bien aux autres. Toujours. Sans exceptions, sans excuses. Si la commande est simple, elle n’en est pas plus facile!

Intervention en famille

Notre coin prière à la maison

J’ai ressorti cette vidéo ce matin, sans me rappeler qu’on célèbre aujourd’hui la fête du jeune saint Dominique, parce que je voulais donner un exemple de bonté et de don de soi qui soit accessible à mes enfants. Après l’avoir regardée, nous avons allumé un cierge et nous avons lu la parabole des ouvriers envoyés à la vigne (Mt 19, 30 – 20,16). J’ai remplacé quelques mots difficiles. J’ai demandé aux enfants s’ils trouvaient juste que tout le monde ait reçu le même montant d’argent. Dans un premier temps, ils ont bien sûr répondu que non. Mais après leur avoir fait remarqué que chacun a reçu la part promise, ils ont dit qu’au fond, la jalousie n’a pas sa place dans l’équation de l’amour.

La vidéo

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