L’aide médicale à mourir revient une fois de plus au cœur de l’actualité. Le 20 mai dernier, La Presse publiait un article qui a fait grand bruit : des propos tenus par Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau à propos des personnes lourdement handicapées ont choqué plusieurs associations de défense des droits. Ces paroles, qui semblent réduire certaines vies à leur poids pour la société, soulèvent des questions troublantes :
Jusqu’où irons-nous dans notre quête d’une mort “libre” ?
Quel regard portons-nous sur la souffrance, la dépendance, la fin de vie ?
Devant ces débats brûlants, un rendez-vous s’impose :
Mardi 3 juin à 10h, la Maison de la foi de Sainte-Marcelline-de-Kildare accueillera Luc Labrecque pour une conférence éclairante sur l’euthanasie et l’aide médicale à mourir.
Un regard humain, spirituel… et profondément enraciné dans l’expérience
Luc Labrecque n’est pas seulement un évangélisateur reconnu à travers le monde. Avant de consacrer sa vie à l’évangélisation, il a été infirmier. Il a accompagné des patients en fin de vie, écouté leurs cris, leurs peurs, leurs silences. Il sait, de l’intérieur, ce que signifient la souffrance et l’angoisse de devenir un fardeau.
Dans un monde où l’on propose parfois la mort comme solution à la souffrance, Luc nous invite à réfléchir autrement. Que dit Jésus à ce sujet ? Quel est l’enseignement de l’Église ? Quelles sont les alternatives concrètes pour accompagner dignement les personnes vulnérables, sans hâter leur départ ?
Une conférence pour comprendre… et espérer
À l’heure où la peur de la dépendance, de la solitude ou de la douleur pousse certains à envisager la mort comme un “choix lucide”, cette conférence propose un autre chemin : celui de la compassion, de la solidarité, et d’un accompagnement jusqu’au bout, dans la dignité et l’amour.
Maison de la foi de Sainte-Marcelline-de-Kildare
Mardi 3 juin à 10h
️ Entrée libre – Bienvenue à tous, peu importe votre position sur le sujet
Une occasion unique de se former, de réfléchir… et peut-être, de voir les choses autrement.