L’archevêque de Buenos Aires, Mgr Jorge Mario Bergoglio était le secrétaire de la Conférence des Évêques Latino-Américains tenue au sanctuaire marial d’Aparecida en 2007. Au cours de cette conférence, le professeur José Luis Pérez Guadalupe y donne une allocution qui se retrouve directement dans le document final. Les quatre conclusions suivantes sont celles de l’abbé James Mallon, auteur du « Manuel de survie pour les paroisses« , qui en fait un résumé.
- Les fidèles avaient fait la rencontre personnelle de Jésus-Christ (« profonde et intense ») dans d’autres églises, mais jamais à l’intérieur de l’Église catholique. Cette rencontre s’était produite grâce à une annonce « kérygmatique avec le témoignage personnel des évangélisateurs, qui conduit à une conversion personnelle et à un changement de vie intégral » (no. 226a.) Ils n’avaient pas éprouvé cela dans leur expérience de l’Église catholique. »
- La présence d’une vie communautaire remarquable où les personnes sont « accueillies, se sentent valorisées et inclues de façon visible et ecclésiale ». Elles ont expérimenté cela quand elles ont rejoint les autres églises mais pas chez les catholiques.
- La formation biblio-doctrinale, pas comme une connaissance théorique et froide, mais quelque chose qui apporte la « connaissance spirituelle, personnelle et communautaire » et conduit les fidèles à la maturité.
- L’engagement missionnaire qui encourage les fidèles à quitter des bancs de l’église pour aller à la rencontre de ceux qui sont loin et les inviter à revenir vers elle ».
Dans son livre, le père Mallon raconte qu’une fois, il est allé remplacer le prêtre d’une paroisse voisine, et que toutes les personnes qu’il a croisées entre la porte et la sacristie ne l’ont pas salué, ni même regardé. Ce n’est qu’au moment où il est entré dans la sacristie que, le reconnaissant alors, les paroissiens l’ont salué. Personnellement, j’aime bien visiter les assemblées liturgiques durant la saison estivale et je reçois très souvent un accueil semblable. Les églises où j’ai reçu un accueil chaleureux sont l’exception.
Et vous, dans votre église, comment les gens sont-ils accueillis?